Qu’est-ce que le confort thermique ?
Ne pas avoir trop froid, ne pas avoir trop chaud, ne pas sentir de courants d’air gênant : ainsi pourrait-on essayer de définir le confort thermique. Finalement, il est plus aisé de le définir en précisant ce qui crée de l’inconfort.
Le corps humain échange en permanence de la chaleur avec son environnement immédiat. Ces échanges se font suivant plusieurs mécanismes distincts :
- Par rayonnement : rayonnements infrarouges entre le corps et les parois.
- Par conduction : contact direct entre le corps et les parois (les pieds, les mains).
- Par convection : échanges de chaleur entre le corps et l’air ambiant.
- Par évaporation : la transpiration, en s’évaporant, rafraîchit la surface de la peau.
L’habillement joue un rôle très important sur l’ensemble de ces échanges. Cela peut accentuer ou réduire les différents phénomènes d’échanges et donc les potentiels moments inconforts.
Qu’est-ce que la température ressentie ?
La température ressentie : Cette température est en réalité une moyenne entre la température d’air, la température des parois alentour, la température du corps et la vitesse de l’air autour.
La température de l’air ambiant : La zone de confort se situe entre 18°C en hiver et 28°C en été.
La température des parois : Une paroi froide en hiver absorbe le rayonnement chaud du corps et produit une sensation de froid. Inversement une paroi chaude rayonne vers le corps, produisant une sensation de chaleur.
L’hygrométrie : quel impact sur le confort ?
La température est l’une des deux composantes de la notion de confort. La seconde est l’humidité de l’environnement dans lequel nous sommes. Les plages de confort et d’inconfort sont présentées sur le graphique ci-contre. Globalement la zone de confort se situe à une hygrométrie comprise en 30 et 60%.
La notion du confort dans un bâtiment est donc bien plus délicate que la simple vérification de la température d’air intérieure. C’est pourquoi il est nécessaire d’être sensibilisé à l’ensemble de ces phénomènes.
