Depuis plusieurs années, Ecozimut réalise en interne son bilan carbone, intégré sous forme de synthèse dans notre rapport annuel. Une démarche volontaire, engagée, mais aussi… artisanale. Entre temps passé, indicateurs hétérogènes et envie d’aller plus loin, il devenait nécessaire de franchir une nouvelle étape.

En 2025, nous avons donc choisi de nous faire accompagner par Climat Local, la SCIC spécialisée dans l’accompagnement carbone des structures de l’ESS. Cette démarche a été rendue possible grâce au soutien financier de la BPI, via son dispositif Diag Clim Action, et devrait être complétée par une participation de la CG Scop.


L’objectif : bénéficier d’un regard externe professionnel et obtenir une analyse plus complète, intégrant non seulement nos émissions mais aussi l’impact direct de notre activité – un élément clé pour orienter plus précisément nos actions futures.

Pourquoi se faire accompagner cette année ?

L’accompagnement proposé par Climat Local répondait à plusieurs besoins identifiés :

  • Fiabiliser et approfondir notre bilan après 4–5 ans de calcul interne simplifié.
  • Gagner en cohérence et en lisibilité dans les données collectées.
  • Accéder à une plateforme dédiée, que nous pourrons mettre à jour chaque année de manière autonome.
  • Initier une dynamique collective autour de notre impact carbone.

L’accompagnement s’est structuré autour d’ateliers animés par Julien Lavaud et Thibault Lattes, en lien avec les personnes en charge du sujet chez Ecozimut. L’équipe a travaillé à partir de nos données internes, complétées par des échanges et une revue fine de nos pratiques.
La démarche s’est conclue par une restitution collective auprès de toute l’entreprise, avec à la clé un premier plan d’action simple et opérationnel.

 Une plateforme pour structurer et suivre notre impact

L’un des principaux bénéfices de l’accompagnement est l’accès à une plateforme de suivi carbone :

  • mise à jour annuelle simplifiée ;
  • tableau de bord clair pour visualiser les émissions ;
  • indicateurs personnalisés adaptés à nos activités ;
  • possibilité de suivre nos évolutions dans le temps.

Un outil qui nous donne plus d’autonomie et surtout une base fiable pour structurer nos actions futures.

 Mettre en perspective notre bilan carbone et notre charte RSE

En 2025, nous avons également publié notre charte RSE, un document structurant qui valorise l’ensemble des engagements que nous portons depuis la création de la SCOP : gouvernance coopérative, QVCT, formation continue, responsabilité environnementale, ancrage local, loyauté des pratiques, contribution aux ODD, etc.

Pensée à l’origine comme un outil de transparence et de communication externe, la charte offre aujourd’hui une véritable vision globale de notre manière de travailler… mais elle restait jusque-là essentiellement déclarative.

L’accompagnement de Climat Local vient donc compléter cette démarche :

  • la charte RSE fixe le cadre et les engagements ;
  • le bilan carbone accompagné fournit les données concrètes pour les rendre mesurables, comparables et actionnables.

Nous ne sommes pas encore engagés dans un processus de certification ni dans un plan d’action RSE formalisé, mais cette étape marque clairement une montée en maturité : nous passons progressivement du discours à la mesure.

 Et maintenant ? Vers une démarche intégrée carbone + RSE

À court terme, nous souhaitons articuler les résultats du bilan carbone avec les engagements présentés dans notre charte RSE, de manière à construire un plan d’action global et adapté à notre activité.
Pas d’engagement thématique prioritaire pour l’instant : l’idée est de commencer par structurer, comprendre et mesurer, avant de définir ensemble les leviers les plus pertinents.

Une étape importante pour Ecozimut

Ce premier bilan carbone accompagné marque le début d’un travail plus exigeant, plus structuré et plus collectif autour de notre impact.

Dès les prochains mois, nous allons expérimenter en autonomie la plateforme carbone mise en place avec Climat Local, en y réalisant la mise à jour de nos données pour 2025. Une manière de tester concrètement l’outil, de nous l’approprier pleinement et de poursuivre notre montée en compétence sur le sujet.

Un chantier encore jeune, mais qui vient renforcer une dynamique déjà bien ancrée dans l’ADN de la SCOP.